J’ai quinze ans.
Et déjà, je comprends que tout s’abîme.
Que l’amour s’éteint.
Que les vivants s’éloignent.
Je m’appelle Roman Bernard.
J’écris depuis que le silence a commencé à peser.
Extase du néant ne cherche pas à consoler.
C’est une marche vers le point où l’être se dissout.
J’ai quinze ans.
Et je regarde la vie comme on regarde un corps qu’on ne peut plus ranimer.
J’ai quinze ans.
Et déjà, je comprends que tout s’abîme.
Que l’amour s’éteint.
Que les vivants s’éloignent.
Je m’appelle Roman Bernard.
J’écris depuis que le silence a commencé à peser.
Extase du néant ne cherche pas à consoler.
C’est une marche vers le point où l’être se dissout.
J’ai quinze ans.
Et je regarde la vie comme on regarde un corps qu’on ne peut plus ranimer.