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L’Afrique du Nord ne connait pas son Histoire … L’Ifriqiya ne s’approprie un récit propre. Elle vassalise sa relation à des pouvoirs extérieurs autour d’une langue (latine, grecque ou arabe), de pouvoirs étrangers de Rome, Byzance, Damas, Bagdad, Istanbul et d’engagements rapportés par un regard extérieur. Jamais, elle ne dit ses apports originaux : qu’Héraclius Le jeune, le Général des rooms cité par le Coran était un carthaginois ; que les Khawarejs dénoncés fanatiques étaient des païens défendant leur territoire ; que Koceila, un Césarion, souverain local. La Ka’héna, Abou-Yazid et bien d’autres n’étaient pas des rebelles mais des patriotes ifriqiyens ; que nombreuses découvertes, progrès d’agronomie venaient d’Afrique ! L’auteur comble partiellement cette lacune. Il rapporte les faits de chaque page sur une longue période allant de la conquête des vandales à l’élection du Kais Saed. Certaines connaissances prêtent à controverse comme les pillages Omeyades dès 643, la référence du butin dans Sourate El-Anfel en 655, la fondation de Kairouan en 670, la fin de Carthage en 703, la conquête d’Égypte en 969, les désolations Hilaliennes en 1040, l’expédition des francs en 1270, la croisade des Albigeois (gens de Béjaya), la Constitution, l’identité nationale ! Nombreux faits interpellent dans la lutte d’influences des Fatimides, Zirides, Mouahedi’n (Mohadès), Mérinides, des Aragons, Hafsides, Mouradites, Husseynites. Kérim Maamer déroule le récit historique de l’Afrique du Nord d’une manière assez inédite...Ce n’est pas moins qu’une structure vertébrale de l’Histoire, qu’il établit sous le regard ifriqiyen pour dresser des faits qui interpellent, interrogent et stimulent la recherche.
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