Encéphale à nu

La médecine, qui n’a pas supporté le long sommeil de Jacques, lui a coupé la vie. Une question vile de sous, un complot (le patient n’est plus rentable…) ? Je m’en veux de ne pas avoir réagi, de ne pas avoir tapé du poing sur la table !

Ces poèmes prennent la couleur de mes larmes, le goût de mes pleurs. Je ne veux pas geindre, mais peindre avec des mots mon désespoir. Voici la complainte d’un cœur brisé. Un cri pour mon époux privé d’oxygène contre mon gré.

C’est aussi un message poétique expédié à un destinataire parti sans laisser d’adresse...! La symbiose d’un couple chavire le jour où la MORT de l’un fait basculer la VIE de l’autre...