Mon chemin a eu ses flamboyances sur une terre où je courais
Tranquille sereine sur les cailloux.
Je courais dessus nu pied sans me blesser.
Et puis, il y a eu des montagnes à franchir, des mers à traverser
Des pics de souffrance dans des tunnels noirs sans aucune lumière.
Vois une immense forêt avec ses arbres hauts qui ne laissent pas passer le soleil...
Au milieu, prisonnière de l'ombre, de ce labyrinthe où je devais sans doute mourir.
J'ai toujours eu dans mon cœur l'éternelle envie du bonheur.