Soi et voeux lourds

Étoffe rugueuse parfois trompeuse
À tremper dans le seau des oublis
Pour en défroisser tous les plis
Coutil de lin empli de chagrins
Plus pures s’envolent les tentures
Délaissant les mauvaises aventures
Caresser les cotonnades avec des œillades moins fades
Détisser les pensées, étendre une nouvelle réalité
Voiles de satin pour des heureux lendemains
Dentelle ou flanelle autour des nids d’abeilles
Douceur de feutrine sur ton cœur de mousseline
Laine côtelée, d’organdi et d’organza saupoudrée
Juste sortir de la toile de jute

Vivre enfin dans l’Amour et la soie du velours…