Le Prix du Rêve occidental

Sous le soleil ardent d’Afrique de l’Ouest, Thier-Noodjo grandit dans l’ombre dorée d’un trône promis. Prince héritier, il connaissait les couloirs parfumés du palais, les regards pleins de déférence, et la certitude que le monde, un jour, s’inclinerait devant lui. 

Mais dans son cœur brûlait une soif insatiable : celle de franchir les frontières du royaume pour toucher du doigt ce qu’il croyait être l’essence même de la facilité — un Occident façonné par les récits enjolivés et les images éclatantes, où la réussite semblait couler comme une évidence…

Son histoire, miroir de tant d’autres, met à nu l’écart cruel entre le mirage du « rêve occidental » et la réalité nue des exils : désillusions, discriminations et solitude, mais aussi lente métamorphose intérieure, où l’humilité devient force, l’endurance un étendard, et les liens humains les plus précieuses des couronnes.

À savoir que le royaume évoqué dans ce récit n’a jamais existé ailleurs que dans le théâtre de mon imagination.