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L’enseignement en France s’est tellement dégradé au cours des dernières décennies qu’il ne joue plus son rôle d’ascenseur social. Comment sortir d’un milieu défavorisé et s’élever, comment se construire en tant qu’homme ?
C’est ici l’évocation du dénuement de l’enfant maltraité dans un milieu défavorisé, mais aussi sa soif de connaissances durant son adolescence. Volontaire et résilient, l’école républicaine lui permet de rompre avec sa famille et de s’émanciper. Il peut alors réaliser sa vocation : apprendre et transmettre des connaissances. En toile de fond, ce sont les Trente Glorieuses, époque de progrès, de modernité, mais aussi de chacun pour soi où Jean-Paul Jimenez évoque le problème des identités et son appartenance à deux attachements : l’un, de nature sentimentale, à sa région occitano-catalane, et l’autre, d’essence plus rationnelle, aux humanités et à l’universalisme.
Avant tout hymne à l’école républicaine et hommage à la jeunesse, ce récit ne peut entrer complètement en résonance avec les problèmes de la jeunesse actuelle. Il n’en demeure pas moins qu’il peut lui offrir l’exemple d’un jeune qui a vécu sans ordinateur, sans tablette ni portable… et donc sans réseaux sociaux ! C’était une autre époque !
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