La Cabane du jeudi

Angèle a 18 ans en 1943, elle est chevrière dans la ferme de ses parents là-haut en Cévennes dans le petit village de La Rouveyrolle. Insouciante et libre d’esprit elle va rencontrer l’amour. Un amour interdit par les bonnes manières, les idées toutes faites. Elle va être bannie par son père gazé en 1917 à la guerre. Et sans espoir de revoir ce soldat allemand, elle va élever son fils grâce à l’ami de toujours Marcel…

Les textes d’André Favède sont le reflet de la vie des campagnes de Provence et du Languedoc. On trouve dans ses écrits des expressions locales d’un parlé chatoyant, simple et transmis oralement de génération en génération. Ces diminutifs pour les prénoms qui ajoutent une note de tendresse à l’égard des uns et des autres. Ce parlé qui a permis de vivre depuis des siècles à la moitié sud de la France. De ce monde paysan dont il est originaire, la cabane du jeudi dans un pays imaginaire est le point de départ d’une histoire qui aurait pu être vécue.